La découverte à la fin du 20ème siècle de l’existence de microorganismes dans des sources thermales vivant à des températures avoisinant 60°C a conduit à réviser les limites de la vie sur Terre.
L’exploration marine a permis de découvrir ces environnements originaux principalement peuplés par des microorganismes – dits extrêmophiles – qui sont non seulement capables de résister aux conditions extrêmes de température, de pression, de composition de fluides, mais aussi d’en faire leur niche écologique favorite : ceci indique une adaptation originale de leur structure et de leur métabolisme. En particulier, la transmission fidèle du patrimoine génétique au cours des générations en condition extrêmes pourrait apporter un éclairage nouveau sur ces processus clés chez l’homme.
A partir de ces connaissances fondamentales, l’exploitation de ces mécanismes d’adaptations est intéressante en raison des applications biotechnologiques étonnantes qui en découlent.