AGENDA
Par Morgan DEROINÉ, ingénieure de recherche, Institut Régional des Matériaux Avancés (IRMA).
Conférence proposée dans le cadre de la Fête de la science.
Les engins de pêche, avec une durée de vie estimée à plusieurs centaines d’années, représentent 27% des déchets marins retrouvés sur les plages et les conséquences pour l’environnement marin sont dévastatrices.
Dans le cadre du projet INdIGO, 6 institutions de recherche (Universités de Bretagne Sud, Plymouth et Portsmouth, IFREMER, CEFAS et SMEL) et 4 partenaires privés (NaturePlast, Filt, IRMA et Marine South East) vont collaborer pour développer des engins de pêche biodégradables, contribuant à l’amélioration de la qualité de l’eau et au maintien de la biodiversité. L’objectif est de réduire de 3% la quantité totale de plastique présente dans la zone France (Manche) Angleterre.
Les utilisateurs finaux seront intégrés dès les premières étapes de conception du filet afin que le produit, un engin de pêche résistant et à durée de vie contrôlée, corresponde aux besoins et soit adopté par les professionnels.
INdIGO s’attachera aussi à améliorer la prévention et la gestion des pollutions générées par les engins, en identifiant les filières de recyclage existantes et en développant une application pour localiser les engins déjà perdus.
Après la présentation des objectifs du projet INdIGO, Morgan DEROINÉ détaillera ses recherches sur les plastiques biodégradables en milieu marin. Accompagnée de Laetitia MIQUEROL, chargée de mission à l’Ifremer (Lorient). elle fera découvrir l’application, utilisable par tous, pour géolocaliser les engins de pêche perdus en mer développée dans le cadre du programme de sciences participatives Fish & Click.