Pascal LARNAUD commence par définir la notion de pêche durable. Il aborde ensuite à la fois des vraies innovations mettant en jeu des concepts nouveaux ou des améliorations techniques, et celles qui n’en sont pas vraiment mais qui ont le mérite de remettre au goût du jour des techniques existantes, non pratiquées ou oubliées. Les exemples présentés concernent à la fois la sélectivité des chaluts, les engins de pêche autres que le chalut, les économies de carburant et la limitation des impacts sur les fonds.
Puis Thomas RIMAUD présente le programme REDRESS mené en partenariat avec France Filière Pêche pour préparer l’échéance « zéro rejet » de la nouvelle politique commune de la pêche. Visant à améliorer la sélectivité en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne, le projet a démarré début janvier par un recensement des activités de pêche avec les professionnels.
Parvenir à une pêche durable est bien l’affaire de tous les acteurs : pêcheurs, organisations de producteurs, scientifiques, équipementiers, … et consommateurs.
Photo : @ Ifremer – X. CAISEY