La filière pêche est confrontée à d’importants problèmes environnementaux, économiques et sociaux. Les volumes débarqués sont régulièrement en baisse depuis plusieurs années. La raréfaction de certaines espèces, l’augmentation des coûts de production, le prix du gasoil, et le renforcement de la réglementation fragilisent d’autant plus les activités halieutiques qu’elles sont déjà mises à mal par la pression d’ONG qui prônent, au nom de l’écologie, de fortes contraintes (voir l’arrêt de certaines pêches).
Pourtant, en termes de santé, le poisson reste une référence incontournable. Il existe un consensus scientifique et médical pour promouvoir sa consommation ainsi que celle des autres produits de la mer, en raison de la qualité de ses protéines et de ses graisses (les oméga-3). Mais là encore, une certaine défiance relayée par les réseaux sociaux voit le jour, en raison de la contamination potentielle par les métaux lourds, les hydrocarbures ou les polluants organiques persistants.
Qu’en est-il exactement ? Quelles sont les espèces les plus concernées ? Que faire ? Dans la balance risque bénéfice, peut-on encore manger du poisson ? Tel est l’enjeu de cette conférence.
