Depuis 2016, les chalutiers langoustiniers du golfe de Gascogne sont soumis à l’obligation de débarquement, ce qu’on appelle plus simplement le « zéro rejet ». Le Règlement prévoit plusieurs dérogations dont une pour les « espèces pour lesquelles des preuves scientifiques démontrent des taux de survie élevés […] ». Dans ce cadre, la Commission européenne a accordé une exemption temporaire à l’obligation de débarquement des captures indésirées de langoustines pour 2016. Afin d’obtenir une nouvelle demande d’exemption à l’obligation de débarquement pour les années suivantes, de nouveaux éléments scientifiques et techniques relatifs à la survie de la langoustine doivent être apportés.
L’Association Grand Littoral Atlantique (AGLIA), en partenariat avec l’Ifremer, les structures professionnelles et des partenaires financiers, a donc mis en place en 2016 le projet SURTINE : évaluation et Amélioration de la survie de la langoustine du golfe de Gascogne. Les axes de travail portaient sur l’amélioration des pratiques de tri à bord et l’évaluation de la survie des captures non désirées de langoustine.
Les résultats de cette étude seront présentés et montreront comment l’équipement des navires en dispositifs permettant un retour à l’eau direct des langoustines au fur et à mesure du tri peut améliorer le taux de survie des crustacés et ainsi participer à la gestion durable des stocks halieutiques.