Toute surface immergée en milieu marin – carènes de bateau, canalisations, installations off-shore – est rapidement colonisée par des salissures : algues, coquillages, animaux marins… A l’heure actuelle, le moyen le plus efficace de prévenir cette adhésion est basé sur l’utilisation de peintures antifouling. Souvent nocives pour le milieu marin, elles sont remises en cause.
Pour trouver des procédés plus respectueux de l’environnement, les chercheurs s’intéressent de plus en plus aux organismes marins. La peau des requins, les moules ou les feuilles de lotus, par exemple, présentent une véritable capacité à l’autonettoyage. D’autres organismes tels que les coraux, les éponges ou certaines plantes marines préviennent leur surface en libérant des substances antifouling sans causer de problèmes environnementaux majeurs. La solution pourrait-elle donc se trouver dans les océans ?
Pour des questions de droits, seule la 1ère partie de la conférence est visible.