Faute de définition intangible et officielle, on peut parler d’éco-labellisation, d’éco-certification ou d’éco-étiquetage. Ces pratiques viennent en application de directives adoptées par la FAO http://www.fao.org/home/fr/ (Food an Agriculture Organisation, branche de l’ONU) en mars 2005 lors de la 26e session de son Comité des pêches « pour l’étiquetage écologique des produits de la pêche ».
Il s’agit de certifier par un logo distinctif ou une déclaration qu’un produit a été capturé dans de bonnes conditions en termes d’environnement. Il faut que le prélèvement sur les stocks de poisson soit suffisamment maîtrisé pour ménager leur pérennité. Cela suppose une bonne gestion de l’activité des pêcheurs, avec une organisation collective disciplinée et le respect de la réglementation. Il faut aussi vérifier que la capture ne déséquilibre pas l’écosystème. Les engins de pêche, par exemple, ne doivent pas ravager les fonds et détruire d’autres espèces. Les pêcheurs doivent ainsi favoriser les techniques sélectives.